Yannick Favennec a attiré l’attention du ministre de l'Ecologie sur l'activité de la production d'électricité photovoltaïque. "Ce secteur de notre économie, qui conjugue à la fois des intérêts environnementaux mais également économiques, est néanmoins fragile », a indiqué le député mayennais à Jean-Louis Borloo.
En effet, cette activité, née en 2006 avec les tarifs de rachat, est en pleine expansion et créatrice d'emplois, mais elle ne pourra se développer durablement qu'avec des tarifs très attractifs (actuellement 60c€/kWh pour les modules intégrés à la toiture et 30c€/kWh pour les modules surimposés à une construction existante). Or, l'annonce d'un tarif unique de 45 centimes d'euros/kWh qui entraîne une diminution brutale et importante du tarif de rachat, pour les installations intégrées, risque d'avoir des conséquences très négatives pour les entreprises de ce secteur.
C’est pourquoi, Yannick Favennec a proposé que « pour pérenniser les entreprises, toute diminution des tarifs de rachat soit annoncée suffisamment en amont, selon un calendrier qui ne prévoit pas de baisse supérieure à 5% par an.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, près d'une année est nécessaire pour mener un projet d'installation à son terme et à l'heure actuelle, les installations se rentabilisent en dix ans environ, la visibilité est donc un élément déterminant pour un investisseur. Aussi, toute décision des pouvoirs publics doit s'inscrire dans la durée et les modifications des règles doivent être annoncées au moins deux ans avant son application afin que la profession ait le temps d'anticiper et de s'adapter."
Plus globalement, le député du Nord-Mayenne a demandé au ministre de l’Ecologie ses intentions pour répondre aux légitimes inquiétudes des entreprises de photovoltaïque.
Légende : Yannick Favennec visite une exploitation photovoltaïque à Lassay-les-Châteaux.