Le député du Nord-Mayenne vient de déposer, sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi relative à la valorisation de la situation et des fonctions des sapeurs pompiers professionnels et volontaires.
"En France, les sapeurs pompiers représentent la clé de voûte de la sécurité civile. Pourtant, leur contribution dans notre dispositif de protection civile est encore insuffisamment reconnue et valorisée dans notre société, explique Yannick Favennec.
Si la loi de 1996 relative aux services d’incendie et de secours, puis celle de 2002 relative à la démocratie de proximité ont certes permis une amélioration du statut des sapeurs-pompiers professionnels et des moyens humains, matériels et financiers mis à disposition des services d’incendie et de secours, cette amélioration n’est pas à la hauteur de leurs actions et de leurs missions qui restent encore trop souvent méconnues."
C’est pourquoi, "compte tenu des risques auxquels ils sont confrontés quotidiennement et de la sécurité qu’ils apportent à la vie quotidienne de nos concitoyens, estime le député du Nord-Mayenne, il est opportun de développer des plans d’actions de prévention effectuées par les sapeurs pompiers, tant dans les établissements scolaires qu’au sein des collectivités locales."
Par ailleurs, les sapeurs pompiers volontaires ne bénéficient pas de conditions d’avancement à la mesure de leur contribution au dispositif de protection civile et de solidarité nationale en matière d’incendie et de secours : sur 250 000 pompiers, il y a 200 000 volontaires, soit près de 84 % des effectifs.
"Ces hommes et ces femmes donnent beaucoup de leur temps avec dévouement, abnégation, professionnalisme, au risque parfois de leur vie et méritent d’être pleinement intégrés aux services départementaux d’incendie et de secours, insiste Yannick Favennec.
À cet effet, il conviendrait d’améliorer les conditions d’avancement des sapeurs pompiers volontaires en permettant qu’un certain nombre d’années d’ancienneté en qualité de chef de centre, assortie d’une condition d’âge définie, par décret, permette un avancement de grade."