Aujourd'hui, dimanche 18 mai, alors que j'arrivais pour déjeuner, à la fête communale de la Chapelle-au-Riboul, mon téléphone a sonné.
Au bout du fil, Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, des Transports et du Développement durable.
La veille au soir, j'avais, en effet, longuement parlé au téléphone, avec mon ami, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, de différents dossiers de ma circonscription, dont celui de la Nationale 12, et je lui avais fait part de ma mauvaise humeur à l'égard de son ministre de tutelle, Jean-Louis Borloo, parce qu'il n'avait pas encore répondu à mon courrier, de la semaine précédente, concernant l'enfouissement de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine (voir texte du blog du vendredi 9 mai).
Dominique m'avait alors dit qu'il "lui en toucherait deux mots", et la réaction ne s'est pas faite attendre!
"Je sais que tu n'es pas content ", s'est, d'emblée, exclamé Jean-Louis Borloo, et je ne me suis pas gêné pour le lui confirmer en expliquant pourquoi.
Un échange ferme, mais amical, s'en est suivi, au cours duquel, le ministre s'est engagé à me confirmer, par courrier, qu'il acceptait de mettre en place la même méthodologie pour la ligne THT qui traversera la Manche, la Mayenne et l'Ille-et-Vilaine, que celle qui a conduit à la récente décision d'enfouir la ligne à très haute tension entre la France et l'Espagne.
Le ministre a insisté sur le fait que notre territoire "serait traité de la même façon que celui des Pyrénées", qu'il n'y aurait "aucune discrimination". Pour cela, "le cabinet indépendant qui avait réalisé la première étude sur la faisabilité d'un enfouissement de la ligne Cotentin-Maine sera, prochainement, mandaté pour actualiser cette étude et y apporter des compléments d'information indispensables à une décision définitive et équilibrée".
Jean-Louis Borloo m'a, de plus, indiqué qu'avec "une ligne enfouie, il y avait moins de perte d'énergie électrique que par un transport aérien".
Ce coup de fil, de vingt minutes, a résonné comme un immense espoir de voir émerger, sur ce dossier compliqué et très sensible, une solution plus respectueuse à la fois de l'environnement et des personnes.
En raccrochant, j'étais satisfait de l'engagement oral du ministre, mais, aussi, d'avoir pu lui exprimer, de vive voix, toute ma détermination dans ce dossier, et à travers moi, celle des Mayennais, de la population, des associations et des élus.
Yannick FAVENNEC