"Dans mon département de la Mayenne, la grogne monte chez les producteurs de lait car ils vivent une situation qui ne peut plus durer.
En effet, les transformateurs viennent d'annoncer que les prix allaient subir une baisse entre 40 euros et 70 euros par 1 000 litres de lait. Actuellement les 1 000 litres sont payés autour de 350 euros. Les pertes s'annoncent considérables, d'autant que les charges des producteurs de lait, comme le gasoil et les aliments du bétail, sont en hausse. Les producteurs pourraient perdre environ 12 000 euros, soit 10 à 15 % de leur revenu par an et par point de collecte.
Monsieur le ministre, les producteurs de lait sont de plus en plus soumis à la variabilité des marchés et aux pressions exercées à la fois par les laiteries mais aussi par les distributeurs (grandes surfaces. Nombreux sont ceux qui n'y résistent pas. Mon département, la Mayenne, a déjà perdu 51 producteurs de lait cette année.
Comme vous pouvez le constater, avec la crise d'aujourd'hui, c’est la survie même des productions laitières qui est en jeu et l'avenir d'un pan important de l'agriculture mayennaise et française.
Aussi, je souhaite que vous m'indiquiez quelles sont vos intentions pour aider à une sortie de crise rapide et pérenne."
En effet, les transformateurs viennent d'annoncer que les prix allaient subir une baisse entre 40 euros et 70 euros par 1 000 litres de lait. Actuellement les 1 000 litres sont payés autour de 350 euros. Les pertes s'annoncent considérables, d'autant que les charges des producteurs de lait, comme le gasoil et les aliments du bétail, sont en hausse. Les producteurs pourraient perdre environ 12 000 euros, soit 10 à 15 % de leur revenu par an et par point de collecte.
Monsieur le ministre, les producteurs de lait sont de plus en plus soumis à la variabilité des marchés et aux pressions exercées à la fois par les laiteries mais aussi par les distributeurs (grandes surfaces. Nombreux sont ceux qui n'y résistent pas. Mon département, la Mayenne, a déjà perdu 51 producteurs de lait cette année.
Comme vous pouvez le constater, avec la crise d'aujourd'hui, c’est la survie même des productions laitières qui est en jeu et l'avenir d'un pan important de l'agriculture mayennaise et française.
Aussi, je souhaite que vous m'indiquiez quelles sont vos intentions pour aider à une sortie de crise rapide et pérenne."