
"Cette décision est la démonstration que ma suggestion n’était ni de la "communication politique", ni de la "démagogie" comme a pu le clamer le maire de Mayenne, mais simplement destinée à répondre concrètement et légalement aux légitimes attentes des riverains concernés qui sont venus me demander d’intervenir, explique le député du Nord-Mayenne.
Cependant, cet arrêté ne résoudra pas tout. Le contournement de Mayenne ne pourra se faire correctement que lorsque la deuxième tranche de la déviation sera ouverte. La visite du secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, le 9 septembre dernier, nous a permis d’avoir l’assurance qu’elle se ferait. En revanche, il n’a pu s’engager sur un calendrier de financement précis, car celui-ci dépend du vote du budget par le Parlement, qui aura lieu en fin d’année. Prendre un tel engagement avant aurait été démagogique et irresponsable."