Le marché de la téléphonie mobile est en forte évolution, et la population a pu observer l’installation d’un grand nombre d’antennes sur des pylônes, des édifices publics et, en ville, sur des immeubles de bureaux, des bâtiments d’habitation. On compte aujourd’hui, environ 49 000 antennes relais en France.
Les pouvoirs publics sont ainsi confrontés à l’inquiétude légitime de la population devant la multiplication des antennes et leur impact sur la santé, mais aussi sur l’urbanisme et le paysage (pollution visuelle, qualité de vie des citoyens…).
Face à toutes ces considérations et au nom du principe de précaution, Yannick Favennec, et plusieurs de ses collègues parlementaires, ont estimé qu’il était urgent et indispensable de limiter le voltage et d’encadrer l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile.
C’est pourquoi ils viennent de déposer une proposition de loi, dans laquelle il est notamment indiqué que les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunications ou par les installations radioélectriques sont obligatoirement installés à une distance d’au moins 300 mètres d’un bâtiment d’habitation ou d’un établissement dit sensible (crèches, établissements scolaires, maisons de retraite, établissements de santé).
Cette proposition de loi prévoit également la création d’une commission de suivi mise en place au niveau départemental.