Le député du Nord-Mayenne, Yannick Favennec, vient d’interpeller la ministre de la Santé, sur le faible nombre de maternités habilitées à prélever le sang de cordon ombilical.
Le sang de cordon est riche en cellules souches capables de reconstruire les tissus humains. Il offre des perspectives thérapeutiques importantes, actuellement pour les maladies de sang et bientôt pour d’autres maladies.
C’est pourquoi, il est indispensable de mettre en place un maillage territorial permettant une augmentation de la collecte.
A l’heure actuelle, moins de dix maternités sur tout le territoire national, dont pas une dans le nord-ouest de la France, sont habilitées à prélever le sang de cordon. Notre pays, qui traite le sang de cordon plus souvent comme un déchet opératoire a un stockage de greffons insuffisants (10 000 unités alors que l’autosuffisance réclamerait de disposer de 50 000 unités).
C’est pourquoi, le député mayennais a demandé à la ministre de lui préciser les mesures qu’elle envisage de prendre pour structurer un réseau public de prélèvements et de stockage sur tout le territoire et, en particulier, dans les régions des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne.