Lors de la dernière assemblée générale de l’association départementale de la pêche de loisirs, Yannick Favennec a mesuré l’importance des préjudices causés par les cormorans à la pêche professionnelle et de loisirs. Aussi, il a décidé de porter ce dossier, sur lequel a longuement insisté le président Bobard, auprès du Gouvernement.
C’est ainsi qu’il a écrit au ministre de l’Écologie en lui indiquant qu’il « apparait indispensable que les pouvoirs publics s'interrogent sur l'utilité du classement de cette espèce et puissent envisager la possibilité, sous certaines conditions et dans certaines régions qui souffrent de la présence en trop grand nombre de ces prédateurs, de la considérer comme nuisible et d'engager une action déterminée et efficace de régulation au profit non seulement des pisciculteurs et pêcheurs, mais aussi et plus largement d'un écosystème que les cormorans menacent ».
Cet oiseau migrateur étant, de surcroît un vecteur potentiel de virus H5N1, le député du Nord-Mayenne a demandé à Jean-Louis Borloo de lui indiquer quelles mesures d'urgence il compte prendre, mais également celles susceptibles d'être adoptées à plus long terme, pour accompagner les professionnels et faire face aux dégâts causés par les cormorans sur l'activité piscicole.